Comment vaincre le syndrome de la bonne élève ?

Syndrome de la bonne élève
Sommaire

Le syndrome de la bonne élève, tu connais ? 

Est-ce que tu te retrouves souvent à vouloir faire les choses parfaitement, à attendre la reconnaissance de ta direction ou de tes collègues ? 

Si oui, alors tu souffres peut-être du syndrome de la bonne élève. 

Ce syndrome, fréquent chez de nombreuses femmes managers, se caractérise par un besoin incessant de validation et une peur paralysante de l’erreur 💼

Être une « bonne élève » au travail peut sembler vertueux : rigueur, efficacité, travail bien fait. Mais, quand on passe du monde scolaire au monde professionnel, les règles du jeu changent. 

En entreprise, les attentes sont moins explicites, les félicitations se font rares. 

Le résultat ? 

Un stress accru, une créativité bridée, et un épuisement professionnel.

Dans cet article, je vais t’expliquer ce qu’est le syndrome de la bonne élève, ses impacts au travail, et surtout, comment le dépasser pour devenir une leader authentique et épanouie. 🌟

C’est parti ! 

C’est quoi le Syndrome de la bonne élève ?

Le syndrome de la bonne élève touche la majorité des femmes en milieu professionnel.

Comprendre ce phénomène est essentiel pour identifier les comportements qui freinent ton épanouissement. 

Je te dévoile ici ce qu’est réellement le syndrome de la bonne élève, ses origines, ses symptômes et comment il se distingue du perfectionnisme.

Syndrome de la bonne élève : Définition et origines 

Le syndrome de la bonne élève se manifeste par un besoin incessant de validation et un perfectionnisme exacerbé. 

Dès l’enfance, nous avons appris à associer réussite et reconnaissance

Les bonnes notes étaient récompensées, les mauvaises étaient punies : on apprend vite que notre valeur est liée à nos performances scolaires 🎓

Ce schéma ancré en nous se manifeste encore aujourd’hui dans notre vie professionnelle, une fois adulte.

Au travail, on va attendre la validation de nos supérieurs et de nos collègues. 

Or, en entreprise, les règles changent : les compliments sont rares, et le travail bien fait passe souvent inaperçu. 

Au final, cette situation crée frustration et insécurité.

Notre culture et notre système éducatif jouent un rôle majeur dans ce syndrome de la bonne élève.

On nous pousse à être parfaits et à éviter les erreurs : nous grandissons avec cette mentalité.

Et pour les femmes managers, cette pression de prouver leur valeur dans un milieu souvent dominé par les hommes peut intensifier ce syndrome 💼

Comment savoir si on a ce syndrome ? 

Les personnes atteintes du syndrome de la bonne élève cherchent toujours à bien faire et à éviter les erreurs. 

Tu vois Hermione Granger dans Harry Potter ? Et bien c’est exactement ça !

Voici comment ça se manifeste :

😓 Tu refuses de livrer un travail qui n’est pas parfait. 

Tu passes des heures à peaufiner chaque détail, souvent jusqu’à épuisement. 

Travailler tard, refaire des tâches déjà terminées… rien n’est jamais assez parfait à tes yeux. 

🌟 Besoin de reconnaissance 

Sans feedback positif de tes supérieurs ou collègues, tu te sens dévalorisée et tu doutes de tes compétences. Au final, ta confiance en toi se dégrade petit à petit…

😩 Stress et anxiété 

La peur de l’échec et du jugement des autres créent une pression énorme sur tes épaules. Cela peut mener à des troubles anxieux et à l’épuisement professionnel. Tu te dis que l’imperfection est une catastrophe ; et chaque erreur, une preuve de ton incompétence.

Mais attention, le syndrome de la bonne élève et le perfectionnisme, c’est pas tout à fait la même chose. Je t’explique les différences : 

Différences avec le Perfectionnisme

Le perfectionnisme est motivé par un désir personnel d’atteindre des standards élevés. 

Le perfectionniste cherche la satisfaction personnelle et l’accomplissement. 

En revanche, le syndrome de la bonne élève est principalement motivé par le besoin de validation externe

👉 Tu cherches la perfection pour obtenir l’approbation des autres. 

Ton estime de soi dépend des réactions et jugements extérieurs, te rendant particulièrement vulnérable au stress et à l’anxiété 😔

Ce lien avec la reconnaissance extérieure va provoquer pas mal de problèmes une fois arrivée dans le monde du travail.

C’est ce que je vais te détailler maintenant, avant de te dévoiler les solutions pour vaincre ce syndrome de la bonne élève.

☝️ Découvre dans cet article comment te libérer du perfectionnisme

Ses impacts au travail quand on est manager

Le syndrome de la bonne élève, ça peut vraiment te compliquer la vie au travail, surtout quand tu es manager. Ce besoin constant de validation et ce perfectionnisme peuvent avoir des conséquences importantes sur ton efficacité et ton bien-être…

D’abord, ça peut brider ta créativité. 

En cherchant toujours à tout faire parfaitement, tu peux passer à côté de solutions innovantes. 

À l’école, on nous apprend à suivre des règles strictes pour obtenir de bonnes notes. 

Mais en entreprise, il n’y a pas de formule magique. Il faut parfois sortir des sentiers battus (et c’est ce qu’on attend aussi de toi en tant que manager).
Si tu te focalises trop sur la perfection, tu risques de ne pas prendre les risques nécessaires pour innover et être proactive 😇

☝️ Découvre mon article où je t’explique pourquoi et comment être proactive au travail

Ensuite, il y a le manque de confiance en soi

Quand tu attends toujours des compliments pour te sentir légitime, tu doutes constamment de tes capacités.

En tant que manager, c’est problématique 🤷‍♀️

Tu dois prendre des décisions et parfois, tu n’auras pas toujours quelqu’un pour te dire que tu fais bien. 

Un autre impact, c’est le manque d’esprit critique. 

Quand tu accordes trop de valeur aux « sachants », tu risques de ne pas prendre des décisions autonomes. 

Tu vas chercher à suivre ce que les autres disent, même si tu sens que ce n’est pas la meilleure option

Une bonne leader doit savoir écouter son instinct et prendre des risques ✨

Et puis, il y a l’épuisement. 

Vouloir tout faire parfaitement, tout le temps, c’est épuisant. 

Travailler des heures supplémentaires, ne pas déléguer par peur que ce ne soit pas bien fait… tout ça mène à un épuisement physique et mental.

Enfin, ce syndrome de la bonne élève peut affecter tes relations professionnelles. 

En cherchant toujours à être parfaite, tu risques de créer une distance avec ton équipe : ils peuvent se sentir intimidés ou penser qu’ils ne seront jamais à la hauteur de tes attentes. Au final, ça va nuire à l’esprit d’équipe et à la collaboration.

Tu comprends pourquoi c’est important de reconnaître ces impacts et de travailler pour surmonter ce syndrome de la bonne élève… 

Et no stress, des solutions existent et tu peux y arriver 😊

Syndrome de la bonne élève : comment le dépasser ?

Voici quelques conseils pratiques pour t’aider à y parvenir.

Accepter l’imperfection

L’imperfection fait partie de la vie. 

Accepte de ne pas tout contrôler. 

Pour t’y aider concrètement, voici un exemple de ce que tu peux faire.

Lors de ta prochaine présentation, au lieu de passer des heures à peaufiner chaque slide, concentre-toi sur l’essentiel. 

  • Prépare tes points principaux et accepte que tout ne soit pas parfait.
    L’objectif est de transmettre un message clair, pas de gagner un concours de design 😅
  • Essaie de te rappeler que tes collègues ne remarqueront probablement pas les petites imperfections qui te stressent tant.
  • Fais un premier jet, présente-le pour obtenir des avis, et ajuste si c’est nécessaire. Parfois, ce que tu juges imparfait est perçu comme excellent par les autres.
Syndrome de la bonne eleve

Faire confiance à ton intuition

Tu es compétente. Fais-toi confiance et fie-toi à ton instinct. 

La prochaine fois que tu dois prendre une décision, au lieu de demander l’avis de tout le monde, écoute ton jugement. 

Par exemple, si tu dois embaucher quelqu’un, commence par te fier à ton ressenti et à ton évaluation personnelle. 

Note tes impressions pour les rendre objectives et factuelles, et seulement après, cherche des avis extérieurs. 

En renforçant ta confiance en toi, tu seras plus à l’aise pour prendre des décisions rapides et efficaces. 

Rappelle-toi que tu as été choisie pour ce poste parce que tu es capable et à ta place 💪

Apprendre à déléguer

Lâcher prise est essentiel pour éviter l’épuisement. 

Apprends à faire confiance à ton équipe 🙌

  • Identifie une tâche que tu as tendance à garder pour toi par peur qu’elle ne soit pas bien faite. 
  • Délègue-la à un membre de ton équipe en lui expliquant clairement tes attentes. 
  • Accepte qu’il puisse y avoir des erreurs. 

En délégant, tu vas allèger ta charge de travail et aider ton équipe à se développer. 

Déléguer ne signifie pas abandonner le contrôle, mais plutôt partager les responsabilités. Ton équipe sera plus motivée et engagée si elle se sent responsabilisée.

syndrome de la bonne élève
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Prendre des risques

Ose sortir de ta zone de confort : c’est en prenant des risques que tu grandiras. 

Lors de l’animation de réunions, par exemple, essaie de nouvelles méthodes interactives comme des brainstorming avec des post-it ou des jeux d’équipe. 

Prendre des risques calculés montre à ton équipe que l’innovation est valorisée.
Ces initiatives vont renforcer la cohésion et la créativité de ton équipe 🚀

☝️ Découvre 20 idées et astuces pour sortir de ta zone de confort dans cet article

Syndrome de la bonne élève : Célébrer ses succès

Pour arrêter de chercher constamment l’approbation des autres, apprends à te féliciter toi-même.
Célèbre tes succès, même les petits.

Comment y arriver ?
À la fin de chaque journée, note trois choses que tu as bien faites, même si elles te paraissent insignifiantes.
Par exemple, si tu as réussi à boucler une tâche en avance ou à résoudre un conflit dans ton équipe, prends le temps de te féliciter pour ces réussites 🎉

Célébrer tes succès t’aidera à renforcer ta confiance en toi et à voir les progrès que tu fais chaque jour.

En suivant ces conseils, tu pourras progressivement surmonter le syndrome de la bonne élève et devenir une leader plus confiante et épanouie. 

N’oublie jamais : chaque petit pas compte 😊

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