Management : passer de freelance à CEO

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Passer de freelance à CEO, c’est ce que Pauline a expérimenté suite à l’évolution de son activité. Coach business et très présente sur LinkedIn, Pauline Sarda possède une entreprise en pleine croissance et elle partage les problématiques qu’elle rencontre dans le management d’équipe, dans le leadership, dans la posture de dirigeante. Elle le fait, comme à son habitude, avec une grande honnêteté et une grande transparence. Et c’est pour cela que je l’ai invité dans Feedback. 

Passer de freelance à CEO : les débuts en management

Pauline fait la différence entre son équipe interne, c’est-à-dire les personnes qui travaillent directement pour Step 22 (marketing, opérationnel…) et son équipe externe qui désigne les accompagnants. En tout, elle compte donc 7 personnes dont une personne salariée et les autres en freelance.

Et si on n’aime pas le management ?

Passer de freelance à CEO fait qu’on se retrouve à manager, même si le management ne nous attire pas forcément. Pauline pensait qu’elle n’était pas faite pour le management car ses expériences dans le salariat ont été compliquées. 

Tout d’abord, elle pense que cette aversion pour le management ne vient pas d’elle mais avant tout des autres qui lui ont trop souvent dit qu’elle n’était pas capable de travailler en équipe. 

Elle pensait également qu’elle n’avait pas sa place dans les équipes.
Pourquoi ? Son côté perfectionniste et son exigence envers elle-même mais aussi envers les autres.
Quand on est perfectionniste, on a du mal à accepter quand les choses ne sont pas faites comme on le souhaite. C’est souvent une idée reçue, on croit à tort qu’on n’est pas fait pour manager.

Quelle a été sa première expérience en tant que manager ?

Mon petit mot d’experte : manager signifie également manager des freelances ou manager des prestataires. Je pars du principe que le management ne se déroule pas forcément en direct avec une équipe. Il existe également le management transverse avec des freelances. 

La première fois que Pauline a eu besoin de déléguer, elle n’a pas eu à manager. 
Pourquoi ? Parce qu’elle a eu affaire à une personne qui savait parfaitement ce qu’elle faisait, qui était excellente dans son expertise.

Le moment où elle est entrée dans le processus du management, c’est le moment où elle a fait appel à un bras opérationnel en marketing qui était beaucoup plus présent.

D’un point de vue management, Pauline ne s’est pas faite accompagner, elle ne s’est presque pas renseignée. Elle y est allée en mode freestyle 😎
Passer de freelance à CEO, c’est aussi faire confiance à son instinct. 

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Il faut par exemple savoir faire des feedbacks et, malheureusement, dire des choses qui ne font pas plaisir. C’est à ce moment que le management peut devenir un peu plus compliqué.

Mon petit mot d’experte : c’est ce qui est le plus compliqué dans le management. Faire des retours à son collaborateur sans que ce soit mal pris pour faire progresser la personne peut nous confronter à beaucoup de choses en soi. On ne veut pas blesser, on veut bien communiquer, envoyer une bonne image, continuer la relation avec la personne. On ne nous apprend pas toujours à le faire. Manager une équipe lorsque tout va bien peut paraître plus facile. Si on a des gens autonomes et responsables, tout se passe bien. 
Toutefois, une fois que l’on passe à la phase du feedback, les choses ne sont plus aussi évidentes car on ne sait pas la réaction qu’on va avoir en face, ni comment formuler les choses. C’est à ce moment précis qu’on se rend compte que le management demande des compétences à part entière. 

Comment a évolué sa vision du management ?

Pauline s’est vue évoluer sur cette histoire de perfectionnisme. 

Dans n’importe quelle relation, chacun doit s’adapter et y mettre du sien.
Toutefois, quand on passe de freelance à CEO, il faut savoir assumer et prendre son rôle de leader. C’est à toi d’amener ta vision là où tu veux qu’elle soit et de mettre en place le cadre idéal pour atteindre cet objectif.

Il faut également apprendre à ne pas être trop dure envers soi-même. Si tu n’aimes pas le conflit, la seule et unique manière de l’éviter de façon douce est de communiquer. En effet, diriger son entreprise, c’est aussi apprendre à communiquer : de manière régulière, autant sur le positif que sur le négatif.

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Passer de freelance à CEO : que mettre en place dans son quotidien pour manager son équipe ?

La première chose : un point hebdo par semaine

Comment ? À chaque fin de semaine, toute l’équipe vient renseigner ce qui s’est passé d’un point de vue projets mais aussi d’un point de vue personnel (ressenti, humeur, points de friction). En début de semaine, chacun peut ainsi consulter les points hebdo des autres. 

Il s’agit d’un point hebdo à l’écrit, ce qui permet de démêler les choses difficiles à dire à l’oral. Il s’agit d’un bon point d’accroche pour favoriser la communication par la suite.

La deuxième chose : les 1to1.

Comment ?
Tous les 15 jours, un point purement managérial et communication peut être mis en place.

Diriger une entreprise, c’est interroger ses équipes sur leur humeur, leur état d’esprit, leurs ressentis. Un CEO s’assure également d’avoir communiqué de la bonne façon avec elles. Les 1to1 permettent ainsi d’éviter les montées en pression. Cette mise en place est d’ailleurs très appréciée par les équipes.

Mon petit mot d’experte : lorsqu’on est dans le salariat, on a vraiment une image stressante de l’appel de son boss, surtout lorsqu’il n’y a pas cette notion de régularité. Le fait d’avoir une régularité permet réellement d’enlever tout ce stress et d’oser parler franchement.
Ce qui est important est d’amener une transparence dans l’échange et il faut le faire de manière bilatérale pour savoir comment se passent les choses des deux points de vue, celui du manager et celui du collaborateur. C’est dans ces moments-là qu’un manager peut vraiment s’améliorer. 

Être CEO, c’est être une pièce maîtresse, humainement parlant. Tu ne peux pas être ton propre frein, ni celui de tes collaborateurs. Tu fais partie de l’équipe, et c’est donc important de te remettre en question. Tu peux d’ailleurs prendre le rythme et l’habitude d’avoir des feedbacks. 

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Passer de freelance à CEO : quelles sont les erreurs à éviter ?

Quelles sont les erreurs à éviter en management ?

Première erreur de management selon Pauline : elle s’est trop adaptée. Quand on reste ancré dans son image de perfectionniste, on souhaite dépasser cet aspect en s’adaptant à son équipe. Mais au lieu de prendre sa place de leader, on a tendance à se tasser pour que les choses se passent bien. On ne s’écoute plus et les frustrations montent.

C’est une situation qui est très difficile à vivre car si toi aussi tu es perfectionniste, tu risques de baisser son niveau d’exigence à cause de cette croyance.

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Quelles sont les erreurs à éviter dans le recrutement ?

Mon petit mot d’experte : il est important de construire son équipe à son image.
C’est pour cela que la dimension recrutement et délégation joue aussi un grand rôle, que ce soit dans le salariat ou l’entrepreneuriat.
Ce sont toutefois des sujets plutôt sensibles. Il s’agit même des choses les plus dures à faire. Le candidat ou le collaborateur parfait n’existe pas. On fait forcément des erreurs et on se trompe. 

Dans la sphère recrutement, Pauline estime avoir fait l’erreur d’avoir recruté uniquement les soft skills

Les soft skills, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un sujet très tendance qui représente les qualités humaines et la personnalité du candidat. Il est important de recruter des personnes qui soient alignées avec sa vision et ses valeurs, tout comme pour le candidat de connaître les qualités à avoir pour le poste.

Pourquoi ? Si tu recrutes une personne qui possède des compétences mais qui ne partage pas tes valeurs, qui ne suit pas ta vision, les choses se compliquent. On ne peut pas apprendre à partager les mêmes valeurs. L’apprentissage a des limites. 

Toutefois, il n’y a pas que les soft skills qui soient importants puisqu’on aurait tendance à recruter des “amis”. En tant que CEO, tu dois comprendre qu’il faut avant tout recruter des personnes avec qui ça se passe bien, avec qui tu puisses communiquer. 

Recruter sur les soft skills oui, mais pas seulement. 

☝️ Découvre comment bien déléguer et recruter dans cet article

Les hard skills, ou compétences métiers, sont tout aussi importantes.

Pour ses premiers recrutements, Pauline n’a pas fait faire de test. Aujourd’hui, cette étape est devenue obligatoire et automatique.
Tu peux donc toi aussi mettre ce processus en place si tu souhaites agrandir ton équipe.

Mon mot d’experte : mon cœur balance sur le recrutement car j’aime lorsqu’il y a un feeling. Les personnes recrutées doivent vraiment être alignées avec les valeurs de la société et avoir des qualités humaines importantes.
Mais tout dépend également de la fiche de poste, car les soft skills recherchées peuvent être différentes d’un poste à un autre.
Je partais du principe que si le candidat avait le comportement aligné, il était possible de tout lui apprendre et tout lui transmettre.
C’est vrai, mais il existe certains postes où les choses peuvent devenir compliquées s’il n’y a pas un certain socle de compétences. On reste tout de même dans le monde du travail et il faut que le travail soit fait. Donc les compétences restent principalement à regarder.
Il faut simplement trouver un équilibre entre les deux. 

Quelles sont les erreurs à éviter dans la délégation ?

Pauline pense que son erreur de base a été de faire du micro-management, c’est-à-dire devenir la personne trop présente sur l’épaule du collaborateur et qui représente ce fameux petit diable qui aime constamment chercher la petite bête.

Elle a déjà évoqué son côté perfectionniste en amont de ce podcast. Et c’est de cette façon qu’il est ressorti à ses débuts en tant que CEO

Mon mot d’experte : on peut vite tomber dans le perfectionnisme. Mais il faut toujours penser à ne pas faire subir aux autres ce qu’on n’aimerait pas vivre. On n’aimerait pas avoir une personne qui nous dit ce qui ne va pas à longueur de journée. 

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Quel est LE conseil à donner pour passer de freelance à CEO ?

Apprendre à bien connaître la personne, l’humain qui est derrière le professionnel. C’est cet aspect qui détermine ton management

Comment ? On manage une ou plusieurs équipes mais on manage aussi des personnes. Il y a des méthodes qui vont fonctionner avec certains membres de ton équipe mais qui ne vont pas forcément fonctionner pour d’autres. 

Si tu diriges ta société comme Pauline, tu peux prendre l’habitude de constituer une fiche à chaque entrée d’une nouvelle personne dans ton équipe. Tu connaîs ainsi pour chacun de tes collaborateurs les choses qu’il ne supporte pas, la manière dont il aime que tu lui parles. 

Mon mot d’experte : la méthode de Pauline pousse la personne à réfléchir sur son propre fonctionnement et sur son fonctionnement avec les autres. Elle l’oblige à l’écrire et à le formuler. Cette fiche permet également de faciliter la communication.
Il peut y avoir des méthodes de communication complètement différentes selon les personnes. Certaines vont avoir besoin d’aller droit au but tandis que d’autres préfèrent avoir beaucoup de détails. Un défaut de communication peut engendrer de la frustration. 

Cette fiche est toutefois soumise à évolution car avec le temps, tu peux te rendre compte de détails qui n’y figurent pas. On fonctionne et on avance avant tout avec des humains donc il est important de s’adapter les uns les autres sur comment fonctionne chacun.

☝️ Découvre comment utiliser le management situationnel pour s’adapter aux autres dans cet article

Pauline a acquis cette méthode suite à ses mauvaises expériences dans le salariat. Tout ce qu’elle fait aujourd’hui vient initialement de sa propre frustration de salariée.

Mon mot d’experte : dans mes accompagnements, je demande toujours quel est le pire manager que mes élèves ont eu et donc, de faire tout l’inverse.
À l’inverse, je les interroge sur le meilleur manager qu’ils ont eu, sur ce qu’ils ont aimé dans son management pour le reproduire derrière. Construire son management à l’opposition de ce qu’on a vécu est souvent le meilleur moyen de trouver les bonnes actions à mener. Il n’y a pas de méthode miracle. Celle basée sur l’humain et sur les exemples qu’on a eus permet vraiment de mettre en place les bonnes actions.

À quoi sert la vision dans le management et dans le leadership ?

Je trouve que Pauline possède une marque de fabrique très distincte : elle aime avoir un côté “vision” très fort. Cela signifie : travailler sur soi, sur son état d’esprit.

En effet, la vision est une condition sinéquanone au leadership. Les deux vont ensemble. 

Pourquoi ? On suit un leader lorsqu’il montre la voie et quand il sait où il va. La vision, c’est la clarté, c’est le feu sacré et le moteur de l’entrepreneur. Passer de freelance à CEO, c’est du coup le transmettre à son équipe pour qu’elle apprenne, à son tour, à obtenir ce feu sacré, suivre le leader et ainsi aller dans la même direction. 

Si on regarde tous les grands leaders qui nous inspirent, c’est souvent parce qu’ils savent où ils vont. C’est cet aspect qui est très apprécié dans le leadership. Pour Pauline, il est d’ailleurs tout à fait possible de développer son leadership. Elle ne le considère pas comme quelque chose d’inné. Certaines personnes peuvent en effet avoir des facilités mais elle pense que tout se passe à l’intérieur du leader

Le leadership, ce n’est pas donner des ordres. Dans sa vision du manager et de CEO, elle veut leader et non manager. Elle a envie que son équipe la suive et non pas les forcer à la suivre.

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Quelle est sa définition de la vision ?

Il y a la vision interne : celle de l’entrepreneur qui permet d’alimenter son moteur. 

Il y a ensuite la vision que l’on va transmettre à ses équipes. Et passer de freelance à CEO rend cette vision et sa transmission indispensable !

Les 3 grands piliers : 

  • la mission de l’entreprise : son pourquoi, sa place dans le monde, son rôle dans la société, ce qu’elle lui apporte, 
  • la vision : le futur de l’entreprise, comment l’entrepreneur veut que son entreprise devienne par rapport à sa vision personnelle. La vision représente donc la clarté, le cap et la mission. Cette dernière doit parler aux équipes car la vision va donner un sens à leur travail. Pauline fonctionne avec une vision sur 3 ans. Elle permet de poser les jalons et les actions dans le quotidien de l’équipe. Mais si tu es CEO, tu peux déterminer toi-même la durée de ta propre vision.
  • les valeurs clés de l’entrepreneur et in fine de l’entreprise que l’on souhaite retrouver dans tous les collaborateurs qu’on recrute. 

Mon mot d’experte : Pauline a partagé sa définition dans le monde de l’entrepreneuriat. Toutefois, dans le sens du salariat, je t’invite également à travailler ta vision en tant que manager.
Demande-toi quelle vision tu as pour ton équipe, où tu veux qu’elle soit, quelles valeurs doivent être partagées. C’est toutes ces questions qui vont guider tes actions par la suite. Tu peux manager à travers ta vision pour prendre les bonnes décisions, pour recruter. 

Un manager est très important, il est une clé de voûte dans une entreprise. Il suit d’ailleurs les valeurs de cette dernière. Il participe au bien-être des équipes. Il existe donc une véritable vision pour le manager salarié également qui correspond à celle de son entreprise. 

Mon mot d’experte : si la vision de l’entreprise n’est pas claire, cela ne t’empêche pas d’avoir ta propre vision.
Tu es maître de ta propre équipe donc tu peux travailler ta vision. 

Quelle est la plus grosse prise de conscience pour Pauline lorsqu’elle est passée de freelance à CEO ?

On parle ici au niveau de son management et de son leadership. Son plus gros mindsetship : elle peut être le problème mais aussi la solution. Si tu ne travailles pas sur toi, ton équipe va en pâtir et ton entreprise aussi par la suite. 

Le management est une question d’humain. Il ne faut surtout pas te retirer du processus. Il est intimement lié à ton propre parcours, ta façon de communiquer et de voir les choses, à la personne que tu es. Pour devenir un bon manager, il faut partir de toi-même. Le problème ne vient pas des autres

Mon mot d’experte : pour moi, un bon manager doit posséder une qualité première, la remise en question. Si on n’est pas capable de se remettre en question, il est inutile de vouloir manager une équipe.
Le management est un miroir de ce qu’on l’est. Il fait ressortir tout ce qu’on a de bon mais aussi de mauvais. Travailler sur soi, analyser ce qu’il se passe et les erreurs qu’on a pu faire passe par la remise en question.
De manière générale, tous les mauvais managers qu’on a pu avoir, ce sont des personnes qui n’étaient pas capables de se remettre en question. Le management commence essentiellement par cet aspect. Si on n’est pas prêt à se remettre en question, il ne faut pas se lancer dans le management. C’est le meilleur moyen d’échouer. 

La remise en question n’a rien de négatif. Travailler sur soi est le travail d’une vie. Il existe énormément d’axes de progression. Au-delà d’être un meilleur manager, elle permet également de devenir un meilleur humain et d’avancer dans la vie. 

Mon mot d’experte : une personne en situation d’échec peut l’être à cause de son manager parce qu’il n’a pas le bon mode de communication, il n’a pas utilisé les bons leviers, il n’arrive pas à trouver de la motivation, il n’arrive pas non plus à fédérer. La remise en question n’est pas une chose évidente mais c’est un virage à prendre dans son mindset. On est responsable de l’image qu’on renvoie, de la communication qu’on a. C’est au manager de faire des efforts. 

Retrouve Pauline Sarda sur son site, sur Linkedin ou encore sur son compte Instagram

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